1901 

Au décès d’Henri Gomme, tenancier de l’estaminet La Distillerie, la veuve Feyder démarre au coin du square et de la rue Véronèse un commerce qui allie papeterie, journaux, cigares et l’agence postale n° 9.

Elle y reçoit les « petites annonces, réclames, nécrologies » pour Le Soir (c’est une des 10 adresses bruxelloises qui reçoivent ce type d’annonces). En 1911, A. Buys prend sa succession, tandis que l’étage est loué par des comptables, MM. Blondiau et Gilis, qui y tiennent un institut de comptabilité.

1921

F. Decoster ouvre une épicerie spécialisée en denrées coloniales : cafés torréfiés, thé de Chine et du Japon, chocolat et cacao, épices moulues, sucre candi ou vanillé, fruits secs ou en conserve (abricots, ananas), peut-être aussi du rhum, de la sauce anglaise ou même des pâtes italiennes.  Un certain Engelborghs la reprend en 1925.

En 1939, à la fermeture de l’autre épicerie du 20-21, celle-ci prend pendant 50 ans le nom Épicerie du Square. Ses exploitants successifs sont Jules Engelborghs et son épouse Sophie Romain (1925-1949), puis M. Eeckhout (1949-1963) et sa veuve Lievyns (1963-1974), Luc et Nadine Mespreuve (1974-1985), enfin Jean-Pierre et Françoise Guillaume, qui la renomment Apicius en 1989.

1989

Les Guillaume métamorphosent la petite épicerie : Apicius sera à la fois épicerie fine, commerce de délicatesses et de primeurs, et service traiteur ! Ils se spécialisent en produits exclusifs pour les fêtes de fin d’année.

1993 & 1997

Apicius remporte le premier prix du concours de décoration de fin d’année de la Ville de Bruxelles pour ses superbes vitrines de fin d’année ! Les habitants du quartier et leurs enfants les attendent avec beaucoup d’impatience. Pour eux, « c‘était un réel bonheur de voir leurs yeux pétiller dès l’ouverture des volets. Cela nous a procuré une joie immense. »

2016

Les Guillaume remettent leur commerce, qui redevient une épicerie de quartier.