Autour de Marguerite

Autour de Marguerite

Square Marguerite 30

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Square Marguerite 30

1901

Les frères Albert et Lucien Lenoir, tous deux horlogers, s’installent au coin du square Marguerite et de la rue Véronèse, dans une maison de style éclectique construite en 1900 par Henri Cloquet.

© Archives de la Ville de Bruxelles, J182.

En 1904, après le mariage de son frère Albert, Lucien Lenoir exploite seul l’horlogerie-bijouterie Lenoir pendant 44 ans.  Sa servante l’aide lorsqu’il doit s’absenter et il lui arrive des mésaventures

© Coll. Christian Dekeyser.
© Archives de la Ville de Bruxelles, J182.

1944-47

L’horloger anversois réputé Jan-Frans Slaets tente brièvement l’aventure bruxelloise au square Marguerite.

Atelier Slaets avant son installation au square Marguerite. © Photo Slaets.

1948

L’orfèvre Célestin Tordeurs ouvre sa bijouterie-horlogerie de luxe, avec son présentoir de bijoux et d’horloges et sa grande armoire remplie d’argenterie (services, plats, couverts, bougeoirs, milieux de table, objets religieux).  Orfèvre, il travaille surtout l’argent massif, par exemple en habillant des objets en cristal du Val Saint-Lambert d’éléments (contours, pieds) en argent.
Sa famille habite à l’étage. Malheureusement, aucun de ses enfants ne prendra sa succession.

Saladier en Val Saint-Lambert cerclé d’argent. Coll. privée. Photo S. Wittemans

1958

Marcel et Gaby Heyvaert étendent le rez-de-chaussée commercial vers la rue Véronèse. A l’origine, Grani-Flora vend surtout des graines de la firme Vadigran de Lennik, propriété de la famille de Mme Heyvaert, pour les jardins alentours (c’est le début de la mode du jardinage et des potagers !). L’art floral et la vente de fleurs naturelles prendront de l’ampleur peu après, lorsque le quartier se peuplera de fonctionnaires européens.

Grani-Flora, vitrine de Noël. © Photo D. Nowé

1985

En 1985, le fleuriste Dominique Nowé reprend Grani-Flora et développe les vitrines à thème, plusieurs fois primées par la Ville de Bruxelles.  Au début du XXIe siècle, il remet le magasin à un de ses ouvriers qui fait faillite rapidement.

Dominique Nowé dans son magasin. © Photo D. Nowé

2010

Steve Bosteels transforme le rez-de-chaussée pour y installer le lavoir automatique que nous connaissons encore.