Les commerces du coin de la rue Le Corrège sont tournés vers le square Marguerite.
Côté pair
Au coin, dans une superbe maison bâtie par L. Govaerts, Piérard-Lesuisse fait commerce de vins, de liqueurs et d’alcool en général de 1901 à 1920.
S’installe alors un E. Jacobs, plombier-gazier (concurrent d’Auguste Duchamps au 25, probablement déjà proche de la retraite). G. Olbrechts reprend cette entreprise de plomberie-sanitaire en 1926, puis laisse la place à l’électricien F. Croisé dès 1930 (et déménage de l’autre côté du square, au numéro 6, où il s’allie avec J. Croisé).
Vingt ans plus tard, une teinturerie-blanchisserie appelée Comneuf s’y établira, exploitée jusque vers 1965 par Koentjes et De Coninck.
Leur voisin, Alexis Praet, coiffeur-parfumeur, est un avant-gardiste des lotions antipelliculaires ! Il vend également des cigares à sa clientèle.
Lorsqu’il décède en 1920, sa veuve reprend le salon de coiffure pendant cinq ans. En 1925 , on y trouvait Mlle Maes, modiste. Puis les libraires-marchands de journaux Eikelenkamp, Bourgeois, puis Gilson de 1933 à 1969.
En 1992, le coiffeur Philippe Nijs installe son salon Laurent Philippe au même endroit.
Côté impair
Tous les enfants des années 1950 se souviennent avec délice du bollewinkel (en fait la Crèmerie moderne de De Boom), où on achetait, pour quelques pièces, des bonbons sûrs, des lacets, des lards, des hosties, des caramels, des bazookas… mais aussi des chicklets, des horribles boules aux couleurs infâmes qui changeaient de teinte au gré du grignotage et des caliches ! En 1954, cette crèmerie avait pris la place de la poissonnerie La Marinière.
Les adultes évoquent plutôt la Boucherie-charcuterie du Square établie à côté. Charcuterie dès 1902, elle devient boucherie Maes en 1923, puis est reprise par Van Vreckem en 1965 et par Walter De Coster de 1969 à 1999.