Autour de Marguerite

Autour de Marguerite

Les commerces

La vocation commerciale du square Marguerite (et des rues adjacentes) s’affirme dès les premières constructions. Les commerces se trouvent surtout dans le haut du square, à partir des rues Van Campenhout et Le Corrège.

Coll. J.-M. Schrynemaeker

On trouve(ra) presque tout au square Marguerite : droguiste, crèmerie, pâtisserie, tailleurs et couturières, articles de mercerie, bonneterie et lingerie, charcuterie, viande mais aussi poisson, denrées coloniales, produits d’épicerie et traiteur… On s’y approvisionne en vin, bière et alcools, tabac, journaux et articles de papeterie, graines, fleurs, ustensiles de ménage et articles de plomberie, radios, lustres, même en vitrail. Il y a un fabricant de postiches et plusieurs coiffeurs, un horloger-bijoutier, et, last but not least, un bollewinkel, en haut des souvenirs des enfants du square.  Et ce qu’on n’y trouve pas s’achète dans les rues donnant sur le square.

Vers 1913. Coll. Christian Dekeyser.

Pour favoriser le commerce autour du square, la ville installe en 1901 des trottoirs qui traversent le terre-plein souvent boueux du square.  Elle y déverse du gravier après qu’en 1905, les habitants aient réclamé « l’assèchement du polder du square Marguerite ». 

Un petit journal local gratuit Le Nord-Est (puis La Gazette du Nord-Est) fera la publicité des commerces locaux de 1899 à 1929. 

© Archives de la Ville de Bruxelles, J182

Bien plus tard, vers 1977, sous l’impulsion des Jeunes en Route (scouts et guides de plus de 17 ans de la 50e FSC et la 8e GCB) voulant faire vivre leur quartier, il renaîtra comme Infor-Quartier. Il existe toujours, même si sa vocation est aujourd’hui plus urbanistique que commerciale, comme organe du GAQ (Groupe d’Animation du Quartier [européen]).

Coll. François Raison.