1894
Émile Parfonry, horloger-bijoutier, achète le terrain et fait construire les maisons du 6 et 7. Son commerce d’horloger, le « Magasin Suisse » se trouve à la rue de Namur, mais il habitera le 7 à partir de 1904 en tant que « rentier ».
Premier commerce en 1896, la droguerie G. Lampert y vend un assortiment impressionnant de produits ! Après avoir déménagé à la rue Van Campenhout, cette maison reviendra s’établir au square Marguerite, mais au numéro 8, en 1926.
1906-1908
La Laiterie moderne y fait une courte apparition. On s’y fournit en beurre, lait, crème mais aussi babeurre, fromage blanc, fromages…
1909-1927
Aux Dames de France devient l’attraction du square avec ses cinq vitrines, ses nouveautés et ses articles fantaisie !
On y vend de la bonneterie (chaussettes, bas), de la lingerie (draps, taies, layettes pour bébé et robes de baptême, châles, linge de corps) et de la mercerie (rubans, fils, aiguilles, boutons, laines, etc.). L’établissement fait certes venir des articles de Paris mais en confectionne aussi sur place, ce qui lui permet de rester abordable. Il recrute beaucoup de personnel. Après la Première Guerre mondiale, la maison sera exploitée par E. Michel puis par H. Praille-Michel. Mais en 1928, elle déménage à la chaussée de Wavre.
1930
G. Olbrechts et J. Croisé y exploitent une entreprise générale de travaux sanitaires.
Les Bruxellois commencent à s’équiper en salles de bains et en WC intérieurs dans ces années-là. Ils sont également revendeurs d’appareils à chauffage au gaz. Très utile à une époque où le chauffage central n’était pas encore répandu.
Après la guerre, J. Croisé continue à exploiter l’entreprise seul (son frère, électricien, est établi en face). En 2021, l’immeuble appartient toujours à une descendante des Croisé.
Vers 1970
La papeterie-photocopies Square Copies s’y installe. Aujourd’hui, la Brocante du Noyer utilise le rez-de-chaussée comme entrepôt.